SOSAgro - Consortium (2021-2023)

SOSAgro - Statut pro/antiOxydant et Systèmes Agro Ecologiques

[Consortium] : les nouvelles pratiques agroécologiques vont modifier assez sensiblement les conduites d’élevage et conduire à une utilisation plus raisonnée des intrants médicamenteux ou phytosanitaires, conditions qui peuvent potentiellement modifier la santé et le bien-être des animaux. Dans ces conditions, les mécanismes pro et antioxydants sont centraux dans l'adaptation des animaux à leur environnement.

Contexte et enjeux

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Légende

Depuis quelques années, les relations entre stress oxydant (S0) et santé animale sont au centre de nombreuses démarches de recherches et le contrôle de ce stress par des pratiques alimentaires a fait l’objet de plusieurs revues chez les animaux. Ainsi, les études évaluant le SO des animaux d’élevage ont amélioré notre compréhension de certains troubles métaboliques, mais les données sont encore insuffisantes pour la plupart des productions animales. Pour les animaux d’élevage l’augmentation des performances, les situations de stress induites par le changement climatique, le recours à des matières premières ou coproduits de composition variable augmentent le risque de déséquilibre oxydant lors des phases critiques : mise-bas ou éclosion, sevrage, changement d’aliment. Des relations entre efficience alimentaire et capacités de réponse au SO ont été également mises en évidence, suggérant un rôle central du SO dans la sensibilité à certains déséquilibres alimentaires, physiologiques ou sanitaires. Les nouvelles pratiques agroécologiques vont modifier assez sensiblement les conduites d’élevage : diversité des rations (plus de diversité prairiale, utilisation de coproduits,...) et conduire à une utilisation plus raisonnée des intrants médicamenteux ou phytosanitaires, conditions qui peuvent potentiellement modifier la santé et le bien-être (BEA) des animaux. Les mécanismes pro et antioxydants sont centraux dans l'adaptation des animaux à leur environnement. A l’inverse, les capacités de réponses antioxydantes des animaux peuvent être un levier à utiliser pour accentuer le développement de pratiques agroécologiques. Aussi, la prise en compte d’indicateurs pertinents des mécanismes pro et antioxydants et du SO pourrait permettre d’évaluer et de modéliser les risques et bénéfices de l’agroécologie sur la santé, le BEA et l’efficience des animaux

Objectifs

Le présent consortium vise à mettre en place une réflexion interdisciplinaire et inter espèce pour proposer un pilotage de l’élevage qui répond aux principes de l'agroécologie et maximise la santé et le bien-être des animaux en s’appuyant sur le développement de nouveaux outils de mesure et d’indicateurs en particulier la mesure du statut oxydant/antioxydant de l’organisme.

L’objectif finalisé est qu’au terme de nos échanges et discussions nous puissions :

  1. Constituer un réseau d’experts interdisciplinaires rapidement mobilisable
  2. Proposer des projets de recherche visant à développer des solutions innovantes conformément à la démarche agroécologique pour les élevages de demain et acceptées par la société.

Espèces concernées

bovin
poule
Caprin
Cheval
lapin
ovin
Porc

Partenariats

  • Pour atteindre cet objectif, le présent consortium réunit des chercheurs, des instituts et entreprises privés pour collaborer à la construction d’un réseau de compétences allant de la recherche fondamentale à la mise en application de solutions sur le terrain :
    • UMR INRAE leaders en science et santé animales (Départements PHASE, GA, SA) : GenPhySE, BOA, PEGASE, MoSAR, BIOEPAR, Herbivores, IHAP, PRC, NUMEA & UMT PSR
    • Universitaires : Université Toulouse III (biostatistique, neuroscience), ESA Angers (Analyse des systèmes d’élevage), UniLaSalle (acceptabilité sociale et éthique, physiologie animale),
    • Professionnels : Idele (élevage de ruminants, UMT PSR), Solagro (Système d’élevage agroécologique), Phylum (Expertise en santé animale et BEA).

 

Contacts - coordinateurs